Tout droit venus du froid, les membres de THUS:OWLS nous livraient en octobre dernier leur premier album. Loin de faire leurs premiers pas, on retrouve notamment au sein du groupe la chanteuse Erika Alexandersson, entre autres choriste de Loney Dear et le canadien Simon Angell, guitariste de Patrick Watson.
Cardiac Malformations ressemble à une longue promenade nocturne au milieu de nulle part. Il invite à côtoyer les ombres et l’inconnu, à retenir son souffle et marcher à pas de loup. Dès le premier morceau, le malaise se fait sentir à l’écoute de Yellow Desert. On ne sait plus vraiment comment on s’est retrouvé là, prisonnier des orgues et de la voix envoûtante d’Erika, et pourtant on ne le regrette pas. Alors on continue, en silence, comme pour ne pas briser l’étrange pesanteur qui s’est installée. La traversée n’est pas pour autant solitaire, et des chœurs se font entendre ici et là, notamment à l’arrivée des rapaces sur Eagles Coming In. A mesure que l’on avance, les frissons du prélude laissent place à une certaine euphorie. Percussions et autres instruments à vent ouvrent la voie au cœur de cet album. Une folk éraillée, valsant entre envolées lyriques et sombres parenthèses instrumentales. Empreints également de passages plus expérimentaux et de pop énergique, les malformations du palpitant s’affranchissent des contraintes et se révèlent être un véritable coup de cœur.
THUS: OWLS – Cardiac Malformations
Et un très joli moment en concert, on sent une certaine fusion entre les musiciens…
Je ne les connaissais pas ! Si si, je suis plein de lacunes.
Merci pour la découverte et pour cette première contribution.
julia: je n’ai pas eu la chance de les voir en concert mais on voit tout de suite qu’ils sont là pour partager leur amour de la musique et pas pour le fric.
anakin: je te rassure, je les ai découverts il y a peu de temps. je ne pense pas qu’ils soient encore très connus. merci à toi de me laisser écrire ici!