En Place, saison 2 : « Toute ressemblance avec des personnages existants »…
La saison 2 de En Place est disponible sur Netflix depuis quelques semaines. Jean-Pascal Zadi reprend son rôle d’animateur de MJC de banlieue parisienne propulsé un peu malgré lui dans la vie politique.
Nous l’avions quitté vainqueur des élections présidentielles, nous le retrouvons en pleine conversation avec le président sortant (Alain Chabat) qui s’apprête à lui donner les codes… WIFI.
Evidemment, le début de son mandat ne sera pas de tout repos et trouver un Premier Ministre sera une tâche compliquée, surtout quand on est entouré de vautours… ou qu’on est comme Stéphane Blé, notre héros, un peu trop naïf.
On retrouve avec plaisir Jean-Pascal Zadi qui joue les grands dadais à merveille. Mais cette saison peine à démarrer (ce qui est fâcheux lorsqu’on on sait qu’elle n’a que 6 épisodes). Elle se perd un peu dans les atermoiements du président à se trouver un Premier Ministre (… et là, pas de JO pour patienter). Il faut attendre la seconde moitié de cette saison pour retrouver le souffle qui avait fait le charme d’En Place.
Les situations deviennent alors tellement chaotiques qu’elles permettent aux personnages de se révéler enfin dans toute leur sincérité, Stéphane Blé en tête dont l’altruisme et la droiture restent crédibles malgré la folie ambiante. Le personnage de Clément Robicheaux, un béké guadeloupéen interprété par Raphaël Quenard est particulièrement bien écrit… Je voudrais ajouter une mention particulière à Catherine Bat N’Guélé, qui joue la grand-mère du héros, toujours critique et acerbe à son égard, et qui est d’une drôlerie irresistible.
Finalement, ce qui restera de cette série c’est une fable sincère, un peu naïve, certes, mais qui permet de faire une place aux rêveurs et à une certaine envie de vivre ensemble.
Face au cynisme ambiant, c’est plutôt réjouissant !
Bande-annonce de la saison 2 de En Place
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Image bandeau : capture d’écran